Les nouvelles plaques d’immatriculation arrivent
D'une pression sur un écran digital, Etienne Schouppe tourne une page de l'immatriculation belge. Il lance l'impression de la dernière plaque minéralogique au format actuel et présente d'emblée la différence avec la future.
Pour passer au format européen, la nouvelle plaque sera plus longue de dix-huit centimètres. Les caractères ne seront plus rouge trafic, mais rouge-rubis. Le but, dit le secrétaire d'Etat CD&V à la Mobilité, "est d'avoir un meilleur contraste entre le fond et la couleur des lettres et des chiffres". A la question de savoir si le contraste n'aurait pas été mieux en noir sur blanc ou carrément comme il l'aurait souhaité, en jaune sur noir, il répond simplement : "Le choix a été fait pour cette opposition-ci, et on voit bien la différence". Etienne Schouppe a donc dû faire marche arrière, lui qui imaginait au départ une plaque nationale aux couleurs flamandes.
Il y a du boulot
L'entreprise qui depuis 30 ans fabrique toutes les plaques belges va devoir modifier sa chaîne de production et même la doubler. Elle imprimera bientôt un million et demi de plaques par an. Pierre Toussaint, administrateur délégué de l'OTM, précise qu'en principe, si on suit l'estimation de la DIV, "la quantité des plaques va doubler pendant trois ou quatre ans, car chaque citoyen sera obligé de changer de plaque lorsqu'il changera de voiture".
Disponibles dès le 15 novembre, les nouvelles plaques seront précédées d'un "1" pour monsieur et madame tout le monde, d'un "8" pour les employés européens et d'un "9" pour les plaques personnalisées.
Détail non négligeable : il y a environ 6 500 000 plaques à renouveler et chacune coûtera 20 euros à son propriétaire. Voilà de quoi regarnir correctement le portefeuille du secrétariat à la Mobilité.
I.L. avec François Lizen